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Le groupe EPI rachète Piper et Charles Heidsieck

Le groupe EPI (Européenne de participations industrielles) vient d'acquérir les deux marques de champagne Piper et Charles Heidsieck au groupe Remy-Cointreau. A la tête du groupe EPI, le PDG, Christopher Descours se dit satisfait de l'accord trouvé entre les deux groupes.

Vous apparaissez sur le devant la scène économique champenoise, quel est votre sentiment ?

« Le groupe EPI est un groupe familial français. Nous travaillons sur des produits très représentatifs du luxe à la française. Ce savoir-faire national nous permet de maîtriser la fabrication de nos produits. C'est cela notre socle principal, et cette philosophie a sûrement joué dans les critères de sélection des divers finalistes pour la reprise des deux marques Piper et Charles Heidsieck (groupe Remy-Cointreau). » Une porte d'entrée à l'exportation

On vous connaît sur les marques Bonpoint, Weston ou Château La Verrerie… Comment votre groupe a-t-il été amené à s'orienter vers le champagne ?

« Il y a une logique. Nous regardons de près l'appellation champenoise depuis cinq à six ans. J'ai rencontré beaucoup de gens pour comprendre les enjeux champenois, on peut considérer qu'il y a eu une démarche progressive. Cette démarche nous a permis d'être particulièrement réactifs quand le dossier a été mis en vente. On peut aussi qu'à considérer qu'il y a une logique de patrimoine et une logique d'entreprise qui nous correspond. Nous travaillons sur la valeur ajoutée et sur la promesse faite au client d'un produit de luxe à la française. »

Quelles sont les raisons économiques de cette acquisition ?

« Mon groupe travaille pour un tiers à l'exportation, toutes marques confondues. Il est évident que l'intégration des deux marques de champagne nous permettra d'améliorer ce ratio sachant qu'elles sont distribuées sur les marchés internationaux à 80 %. Le champagne, par son image, est porté à l'international. Cela représente pour nous une bonne porte d'entrée à l'exportation. Sur contrat à moyen terme, nous allons d'ailleurs travailler avec la distribution de Rémy-Cointreau sur la stratégie de valeur. On peut également ajouter que nos raisons sont également liées aux vins. Nous sommes une famille de producteurs avec notre Château La Verrerie. Ainsi, si nous parlons plus précisément des deux marques, peut-on ajouter que les vins de cette maison sont irréprochables. Pour cette qualité rare, on peut remercier l'équipe œnologique et Régis Camus, le chef de caves. »

La vente se monte à 412,2 millions d'euros, pensez-vous avoir fait une « affaire » ?

« J'ai fait une bonne affaire, et si on regarde vers l'avenir, elle sera excellente. Il faut saisir tous les atouts que possèdent les deux marques : la qualité et la diversité des contrats d'approvisionnement, les 44 hectares de vignoble en propre. On ne peut pas oublier le superbe outil de production et le siège, situés allée du Vignoble à Reims qui ont été construits très récemment. »